Les documents ou les travaux qui étaient autrefois stockés quelque part dans des archives souterraines sont désormais conservés sous forme numérique dans des centres de données. A cela se sont ajoutées beaucoup de nouvelles données qui ne se trouvent plus à la maison, mais sauvegardées de manière dématérialisée. Une nouvelle étude commandée par l’Office fédéral de l’énergie montre aujourd’hui que la consommation d’électricité de ces centres de données et salles de serveurs continue d’augmenter. En 2019, celle-ci s’élevait à 2,1 térawattheures (TWh). Cela correspond à un quart de la production annuelle de la centrale nucléaire de Gösgen.
Comment évaluer ces chiffres? Quelles sont les perspectives d’avenir? La consommation d’électricité va-t-elle continuer à augmenter en raison de la numérisation croissante? Où existe-t-il des possibilités d’économiser de l’électricité? Energeiaplus s’est approché de Mihaela Grigorie, spécialiste des appareils et des appels d’offres à l’OFEN, qui a dirigé l’étude menée par la Haute-école de Lucerne et TEP Energy GmbH.
https://bfe-test.smartfactory.ch/wp-content/uploads/2020/04/server_rechenzenter04_iStock_516756650-cookie_cutter_original-scaled.jpg17092560energeiaplus/wp-content/uploads/2018/02/Energeia-Plus-2018.svgenergeiaplus2021-04-13 13:43:372021-04-13 13:44:07Faire moins consommer les centres de calcul, malgré plus de données
Quand il s’agit d’installations solaires, d’aménagement du territoire et d’esthétisme, les intérêts peuvent diverger selon de quel côté on se place. Comment alors trouver un terrain d’entente pour préserver les intérêts de chacun et avancer ensemble vers un avenir énergétique durable? Que dit la législation à ce sujet? Quels sont les critères à respecter? Quelle est la procédure à suivre? Weiterlesen
https://bfe-test.smartfactory.ch/wp-content/uploads/2021/03/Prix-solaire-668379077-Image.jpg8591128energeiaplus/wp-content/uploads/2018/02/Energeia-Plus-2018.svgenergeiaplus2021-03-05 09:45:182021-03-05 09:45:18Concilier énergie solaire et aménagement du territoire
Depuis 2019, Swisscom remplace en permanence les systèmes de refroidissement de ses stations de base de téléphonie mobile et réalise ainsi des économies d’énergie, de temps et de coûts. Ce projet a donné lieu à une innovation sophistiquée dans le secteur. Weiterlesen
Fin 2018, le centre colis de Frauenfeld s’est doté d’un système d’éclairage intelligent. Une commande automatisée permet une utilisation efficace de la lumière avec, à la clé, une réduction substantielle de la consommation d’énergie du site pour la Poste. Weiterlesen
https://bfe-test.smartfactory.ch/wp-content/uploads/2020/05/Blog_Poste-dimmeable-colis-scaled.jpg19202560energeiaplus/wp-content/uploads/2018/02/Energeia-Plus-2018.svgenergeiaplus2020-05-29 09:03:242020-05-29 07:56:22La Poste adopte une solution lumineuse et écologique
La tendance des réfrigérants destinés aux pompes à chaleur est de s’éloigner des fluorures d’hydrogène synthétiques pour se tourner vers des fluides naturels tels que l’ammoniac, le CO2 ou le propane. Un projet de démonstration financé par l’Office fédéral de l’énergie à Oberwinterthur utilise désormais une pompe à chaleur air/eau réversible (c’est-à-dire commutable entre les modes chauffage et refroidissement) à base de propane dans un bâtiment à usage de bureau de taille moyenne. Dans le cadre d’une campagne de deux ans, la pompe à chaleur au propane a prouvé sa fonctionnalité dans un bâtiment neuf conforme à la norme Minergie-P. Le système de chauffage et de refroidissement réalisé est particulièrement adapté aux nouvelles constructions bien isolées sur des sites qui ne disposent pas de sources de chaleur (sondes géothermiques ou eau souterraine).Weiterlesen
https://bfe-test.smartfactory.ch/wp-content/uploads/2020/05/Blog_propan-2-scaled.jpg17072560energeiaplus/wp-content/uploads/2018/02/Energeia-Plus-2018.svgenergeiaplus2020-05-08 10:06:402020-05-08 10:06:40Du Propane chauffe et refroidit un bâtiment
«Le thème de la récupération de la chaleur des sols avait été abordé dans le numéro 5/14 (page 12) du magazine energeia. Le professeur Lyesse Laloui présentait alors son programme de recherche. Cet article de l’EPFL présente l’évolution de cette technologie depuis celui paru dans energeia.»
Des chercheurs de l’EPFL sont parvenus à quantifier avec précision les échanges de chaleur dans un tunnel. En appliquant leurs calculs à la future ligne de métro M3 de Lausanne, ils ont estimé l’économie d’énergie que ferait la ville en équipant le tunnel d’un système géothermique. Il s’agirait d’une première mondiale.
Dans un tunnel abritant un train ou un métro, les échanges de chaleur sont nombreux. Lorsque le métro freine et accélère, par exemple, le tunnel connaît un pic de chaleur. Cet air chaud se mélange à l’air naturellement présent dans le tunnel et à la chaleur émanant du sol.
Le calcul de la chaleur provenant de l’air était jusqu’ici effectué de manière imprécise par les ingénieurs. Les chercheurs du Laboratoire de mécaniques des sols (LMS) de l’EPFL viennent de corriger ceci dans une étude parue dans la revue Applied Thermal Engineering. Les ingénieurs sont en effet parvenus à donner une estimation précise de ce coefficient-clé, appelé le coefficient de convection thermique.
Cette découverte ouvre la voie à l’exploitation d’un tunnel géothermique au bénéfice des bâtiments situés en surface. Les chercheurs ont d’ailleurs testé leurs calculs sur le cas du tunnel du futur métro lausannois, le M3, amené à relier la gare centrale au nord de la ville (quartier de la Blécherette).
Alimentation de 1500 appartements «Nos recherches montrent qu’en utilisant 50 à 60% du tracé planifié, 60’000 m2 du tunnel pourraient être activés avec ce système géothermique et alimenter en chaleur 1500 appartements standards d’une taille moyenne de 80m2 et 4000 appartements Minergie», explique Margaux Peltier, assistante scientifique au LMS dont le projet de Master est à l’origine de la publication. Ce système a l’avantage de pouvoir stocker de la chaleur et la diffuser en temps voulu dans les logements. «La ville éviterait l’émission de 2 millions de tonnes de CO2 par an, comparé à un système de chauffage au gaz», ajoute la chercheuse dont le calcul n’a pas tenu compte des gares du métro ni du dépôt des rames, prévu au nord de la ville, qui pourraient aussi bénéficier de cette énergie.
Dans les infrastructures souterraines, la température de l’air tend à retrouver sa stabilité et à rejetter en surface la chaleur et la fraîcheur excédentaires. Ce rejet se traduit par des mouvements d’air chaud que l’on ressent parfois en passant près d’une bouche de métro. C’est ce phénomène physique que comptent exploiter les ingénieurs, en complément de la chaleur naturellement présente dans le terrain.
Concrètement, les chercheurs proposent d’introduire des tubes de plastique dans la structure en béton du tunnel du métro à intervalles réguliers et de les relier à une pompe à chaleur. Un fluide calorifique ou, tout simplement, de l’eau, serait ensuite introduit dans les tubes, à l’image d’un frigo. En introduisant de l’eau froide dans les tubes du tunnel durant l’hiver, c’est de l’eau chaude que le système rejettera en surface, et inversément durant l’été. L’équipement géothermique du tunnel présenterait un investissement et une énergie grise négligeables, précisent les chercheurs, pour une durée de vie allant de 50 à 100 ans. Seules les pompes à chaleur devraient être remplacées toutes les 25 ans.
Chauffage et climatisation Une fois équipé, le tunnel aurait l’avantage de chauffer les appartements alentours en hiver, en assurant jusqu’à 80% des besoins énergétiques. Les besoins restants seraient complétés, idéalement, par une autre énergie renouvelable. En été, et c’est là la singularité de ces géostructures, les appartements pourraient aussi être refroidis par le système géothermique: «Le tunnel offrirait un système de chauffage et de climatisation très fiable toute l’année», indique Margaux Peltier, qui souligne que le cas lausannois offre un grand potentiel de climatisation. Le système pourrait notamment servir à refroidir la patinoire prévue dans le futur écoquartier «Métamorphose».
«Cette publication montre que la technologie des tunnels énergétiques est mature et que nous pourrions l’exploiter au niveau d’un quartier», précise Lyesse Laloui, directeur du LMS. «Reste à savoir si l’industrie suisse est prête à jouer le rôle de pionnière en la matière car seuls des tronçons-tests ont été exploités à ce jour dans le monde.» A noter que les chercheurs ont présenté les résultats de leur étude aux Services industriels de Lausanne, aux Transports Lausannois (TL), au Canton de Vaud, le maître d’œuvre du futur métro, et à la Ville de Lausanne.
Sie surren und stören gelegentlich beim gemütlichen Kaffee auf der Terrasse: Drohnen sind inzwischen weit verbreitet im Einsatz. Bei Axpo Netze sinnvoll für ein sicheres Stromnetz. Dank ihnen können Strommasten und Leitungen effizienter kontrolliert werden. Das sichere Navigieren entlang der Stromleitungen ist Präzisionsarbeit – und macht daneben auch noch Spass. Die «Axpo-Piloten» sind mit der Drohne auch für andere Netzbetreiber im Einsatz. Weiterlesen
https://bfe-test.smartfactory.ch/wp-content/uploads/2018/10/Drohne_pueft_Leiterseile.jpg8631629energeiaplus/wp-content/uploads/2018/02/Energeia-Plus-2018.svgenergeiaplus2018-10-31 08:33:222018-10-31 08:33:22Drohnen sorgen für ein sicheres Stromnetz
Fermez les yeux et imaginez ce qu’il y a sous vos pieds, au-delà des racines des plantes et des arbres, dans le sous-sol… Besoin d’éclairage? Horizons, le magazine dédié à la recherche scientifique suisse, consacre son dernier dossier à la conquête du sous-sol. Entre le développement de la géothermie et l’ouverture de nouvelles voies de transport souterraines, les enjeux liés à la planification de l’utilisation du sous-sol sont d’actualité. Weiterlesen
https://bfe-test.smartfactory.ch/wp-content/uploads/2018/10/image-sous-sol.png7801170energeiaplus/wp-content/uploads/2018/02/Energeia-Plus-2018.svgenergeiaplus2018-10-09 08:50:542018-10-10 15:39:16A la conquête du sous-sol
Le Groupe de travail pour la surveillance des barrages du Comité suisse des barrages (CSB), et son président Georges Darbre, ont invité les spécialistes du domaine à participer aux deux journées d’étude annuelles. Le thème choisi pour cette rencontre, «Retenue et environnement proche», a abordé des problématiques qui concernent non seulement les barrages eux-mêmes, mais aussi l’interaction avec le milieu environnant, comme les rives, les appuis et les fondations.
https://bfe-test.smartfactory.ch/wp-content/uploads/2018/10/IMG_3902.jpg30244032energeiaplus/wp-content/uploads/2018/02/Energeia-Plus-2018.svgenergeiaplus2018-10-03 10:57:032018-10-03 10:57:03Retenue et environnement proche, un défi pour les barrages