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Durant l’année, l’OFEN organise des formations continues qui permettent aux collaborateurs d’affiner leurs connaissances ou d’en acquérir de nouvelles. Fin janvier, une équipe de la division Efficacité énergétique et énergies renouvelables s’est rendue à Yverdon à la HEIG-VD pour suivre une journée de formations sur les systèmes d’entraînements électriques. Weiterlesen

Sur l’ensemble de l’année 2017, la Suisse a consommé 58,5 TWh d’énergie électrique, dont environ 7 TWh (environ 12 %) ont été utilisés pour l’éclairage. Douze acteurs importants du domaine de l’éclairage ont signé, en 2018, une convention qui a pour objectif la mise en place de mesures qui permettent de diminuer de 50% la consommation de l’éclairage dans le parc immobilier suisse d’ici 2025. L’accent est mis sur les mesures de planification de la lumière du jour, la bonne planification du système d’éclairage ainsi que la mise en service professionnelle des détecteurs de mouvement et des capteurs de lumière du jour. (Lire l’article) Depuis cette rencontre, les partenaires initiaux et une douzaine de nouveaux ont créé le programme energylight. Weiterlesen

L’exploitation de notre sous-sol, notamment par des opérations d’injection dans le cadre de projets de géothermie ou stockage du CO2, semble prometteuse. Mais comment limiter la menace de séismes provoqués par ces activités? Des chercheurs de l’EPFL et de l’Office fédéral de l’énergie se sont penchés sur le sujet.

Tous les tremblements de terre ne sont pas d’origine naturelle. Certaines secousses sont directement ou indirectement déclenchées par des activités humaines. Ces «séismes induits» font partie des plus grands défis liés aux opérations d’injection de fluides (liquides ou gazeux) dans les sous-sols, telles que les projets de géothermie profonde ou le stockage du CO2.

Des chercheurs du Laboratoire de mécanique des sols (LMS) de l’EPFL et de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) ont uni leurs forces pour proposer de nouvelles stratégies qui permettraient de réduire les risques de séismicité induite liés à ces activités. Leur travail est publié dans la revue Geophysical Journal International.

 

Un entraînement personnalisé pour la géothermie profonde
Suite aux séismes de Bâle en 2006 et de Saint-Gall en 2013, la géothermie profonde, et plus particulièrement le Système Géothermique Stimulé (SGS), fait débat en Suisse. Durable, renouvelable et neutre en carbone, l’énergie géothermique est pourtant une piste à explorer en vue des ambitions zéro carbone et de la stratégie énergétique 2050 de la Suisse.

Le principe du SGS est de créer artificiellement un réservoir géothermique dans des roches chaudes sèches et imperméables à 3 kilomètres ou plus de profondeur. Pour ceci, on a recours à des injections hydrauliques sous pression, appelées «stimulations». Le problème est que celles-ci peuvent s’accompagner d’une activité microsismique.

En effet, lorsque l’on injecte un fluide dans un réservoir géothermique, la pression interstitielle (pression exercée par l’eau contenue dans les pores de la roche) augmente. «On pense souvent que c’est uniquement ce phénomène qui est à l’origine des séismes induits. Or, ce n’est pas si simple», explique Barnaby Fryer, assistant-doctorant au LMS et premier auteur de l’étude. «Le régime de contraintes tectoniques, c’est-à-dire la géométrie et le sens de mouvement de la faille, entre également dans l’équation».

 

Un numéro d’équilibriste
Il existe trois types de régimes de contraintes: extensif (les deux blocs sont tirés dans des directions opposées), compressif (les deux blocs sont comprimés l’un contre l’autre) et coulissant (les deux blocs coulissent horizontalement). Ces régimes sont la conséquence des forces exercées verticalement et horizontalement sur les blocs rocheux.

Images: Barnaby Fryer, LMS/EPFL
De gauche à droite: régime extensif, régime compressif, régime coulissant

Les scientifiques de l’EPFL et de l’Office fédéral de l’énergie sont partis du constat que plus la contrainte différentielle est faible (c’est-à-dire que les contraintes maximales et minimales sont proches en amplitude), plus la faille est stabilisée et, par conséquent, plus le risque de tremblement de terre est faible. «La question qui se pose donc est: quel est le régime de contrainte auquel est soumis le réservoir et de quelle manière peut-on l’influencer afin de limiter les événements mouvements sismiques de grande ampleur?», souligne Gunter Siddiqi, chef adjoint de la section Recherche énergétique de l’OFEN et deuxième auteur de l’étude.

Les chercheurs proposent donc une sorte d’entraînement du réservoir géothermique en amont des stimulations. Dans le cas d’une faille inversée, où la contrainte horizontale domine, un fluide froid est injecté dans le sous-sol pendant une longue période (un an au minimum). «Le refroidissement du réservoir va entraîner une contraction de la roche et donc permettre de diminuer la force horizontale exercée sur elle», détaille Barnaby Fryer. «La contrainte différentielle étant moins importante, les risques de tremblement de terre seront moindres».

 

Mettre la pression
Contrairement à ce que l’on peut penser, l’injection à haute pression n’est pas toujours synonyme de sismicité. «Dans presque tous les réservoirs, seule la contrainte horizontale change de manière significative», décrit Barnaby Fryer. «Dans un régime extensif, la contrainte verticale est plus importante que la contrainte horizontale. De ce fait, si on augmente la pression interstitielle en injectant un liquide, la contrainte horizontale va augmenter et se rapprocher de la valeur de la contrainte verticale, diminuant ainsi la différence entre les deux.»

Cette opération va stabiliser la faille, à condition de la réaliser dans un réservoir où les contraintes réagissent de manière significative au changement de pression interstitielle. «C’est pourquoi il est important de connaitre les propriétés d’un réservoir avant toute opération d’injection», précise le chercheur.

 

Des enjeux importants
Selon Gunter Siddiqi, cette étude met en place des modèles qui donnent aux industriels les outils pour minimiser les risques de séismes induits. «Être capable de prendre en compte tous les scénarios et d’agir en fonction pourrait permettre de développer des projets prometteurs», conclut le scientifique.

Julie Haffner, EPFL Mediacom

Cet article a déjà été publié sur le site internet de l’EPFL.

The Ministerial Plenary Session on Hydropower, held at the 10th General Assembly (GA) of the International Renewable Energy Agency (IRENA) on 12 January 2020, was a key success for the Swiss delegation. Switzerland, together with the International Hydropower Association (IHA), the World Bank, Norway and other IRENA member countries, co-organized the Ministerial Plenary Session. It built on the first ever IRENA Hydropower Event, which was initiated by Switzerland and took place at the 9th GA in January 2019. Weiterlesen

L’année 2020 s’annonce intensive pour l’Office fédéral de l’énergie. Durant les prochains mois, de nombreux dossiers devront être traités ou préparés dans les bureaux. Le directeur de l’OFEN, Benoît Revaz, revient sur les objectifs de l’office en vidéo. Weiterlesen

Ce soir, l’Office fédéral de l’énergie décerne pour la treizième fois le Watt d’Or, le prix suisse de l’énergie. L’édition 2020 distingue les lauréats suivants: ZHAW en collaboration avec Schmid Hutter AG Winterthur et Meyer Orchideen AG (catégorie Technologies énergétiques), Regio Energie Solothurn (catégorie Énergies renouvelables), Viktor Meili AG et Designwerk Products AG (catégorie Mobilité économe en énergie), et l’EPFZ (catégorie Bâtiments et espace). Weiterlesen

Mindestens einmal im Jahr flattert die Stromrechnung ins Haus. Dort steht schwarz auf weiss, was die Elektrizität für Backofen, Staubsauger, Föhn, Computer, Mobile und alle weiteren Elektrogeräte in der Abrechnungsperiode gekostet hat. Die Stromrechnung könnte genutzt werden, um Konsumentinnen und Konsumenten für einen sparsameren Umgang mit Energie zu sensibilisieren, findet ein Forscherteam von vier Schweizer Fachhochschulen. Um dieses Ziel zu erreichen, haben die Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler Darstellungsideen für Stromrechnungen entwickelt, die den Konsumenten erlauben, den eigenen Verbrauch mit jenem anderer Haushalte zu vergleichen. Weiterlesen

Le traditionnel séminaire romand de l’association Biomasse Suisse a été organisé jeudi dernier à Lausanne avec le soutien du programme SuisseEnergie. Sous le titre interrogateur «Biogaz: un levier contre le réchauffement climatique?», la centaine d’experts présents à échanger sur le rôle positif de la méthanisation, non seulement du point de vue énergétique, mais également climatique et agronomique. Weiterlesen

Dans le domaine de l’énergie, la Suisse a l’habitude de collaborer à l’international. Par exemple lors de rencontre du Forum Pentalatéral de l’énergie, du DACH (Allemagne Autriche Suisse), des Swiss-US Energy Innovation Days, pour l’AIE ou encore l’AIEA. Weiterlesen

En 2018, les appareils électroménagers, informatiques, de bureautique ou d’électronique de loisirs, représentaient 12% de la consommation totale d’électricité en Suisse. Et cela, malgré une augmentation de 36,1% de leur nombre par rapport à 2002. La population dispose de plus d’appareils, mais la consommation à baisser de 11,8% depuis 2002 (communiqué de l’OFEN du 26 novembre). Des chiffres qui peuvent faire réfléchir, surtout en ce vendredi d’action partout sur la toile! Weiterlesen