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Cahier thématique «Solaris»… la suite


Les architectes aiment cacher la technique solaire derrière des bordures de toitures ou des couches de couleur. Le 2e cahier thématique Solaris#02 de Hochparterre en partenariat avec SuisseEnergie veut davantage. Il pose les questions: que se passe-t-il lorsque l’on montre la technique solaire? Quand on lui permet un rôle offensif dans l’expression d’un bâtiment? Il ose un voyage vers des maisons anciennes et neuves qui sont également des machines. Un voyage vers des inventions techniques. Un voyage vers des architectes pour qui la technique signifie davantage que seulement une construction et une structure porteuse.

On commence le voyage par la visite de l’Héliotrope du pionnier du solaire Rolf Disch, une maison rotative, habillée de solaire thermique sur ses façades et d’une installation photovoltaïque sur le toit. On se rend ensuite à l’EPFZ pour parler avec Arno Schlüter de son Adaptive Solar Facade, une façade solaire innovante, dont les éléments photovoltaïques bougent en fonction des conditions d’ensoleillement. La partie centrale du cahier thématique nous envoie à Londres, où le photographe Simon Phipps nous transporte dans le monde particulier d’une architecture high-tech, celle du bâtiment de la Lloyd’s. Construit au début des années quatre-vingt, cet édifice est une véritable machine, qui a fait l’objet de recherches par l’architecte Michael Eidenbenz. On fait un saut en Romandie à Chigny dans le Canton de Vaud. C’est dans les vignes qui surplombent Morges qu’on peut apercevoir l’œuvre de Dieter Dietz, professeur à l’EPFL, une maison qui ose l’insolite… spatiale, constructive et solaire. Sascha Roesler, professeur à l’Accademia di architettura de Mendrisio, s’interroge sur notre paradigme de confort actuel. Pour lui «La chaleur et l’électricité sont des questionnements architecturaux». On poursuit par le portrait du «Constructeur de machines», l’architecte Roger Boltshauser, et par la présentation de ces œuvres par lesquelles ils remodèlent les questions de durabilité en art de la construction. Il se penche en particulier sur le photovoltaïque et la climatisation. On termine le voyage par l’interview de Marc Angélil, architecte et professeur à l’EPFZ, qui voit l’avenir surtout dans la combinaison de high-tech et de low-tech. Pour lui, «la maison est une machine qui touche les sens».

Le cahier thématique «Solaris#02» est disponible en français, allemand et italien.

Joëlle Fahrni, section Energies renouvelables

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