Les documents ou les travaux qui étaient autrefois stockés quelque part dans des archives souterraines sont désormais conservés sous forme numérique dans des centres de données. A cela se sont ajoutées beaucoup de nouvelles données qui ne se trouvent plus à la maison, mais sauvegardées de manière dématérialisée. Une nouvelle étude commandée par l’Office fédéral de l’énergie montre aujourd’hui que la consommation d’électricité de ces centres de données et salles de serveurs continue d’augmenter. En 2019, celle-ci s’élevait à 2,1 térawattheures (TWh). Cela correspond à un quart de la production annuelle de la centrale nucléaire de Gösgen.
Comment évaluer ces chiffres? Quelles sont les perspectives d’avenir? La consommation d’électricité va-t-elle continuer à augmenter en raison de la numérisation croissante? Où existe-t-il des possibilités d’économiser de l’électricité? Energeiaplus s’est approché de Mihaela Grigorie, spécialiste des appareils et des appels d’offres à l’OFEN, qui a dirigé l’étude menée par la Haute-école de Lucerne et TEP Energy GmbH.