Plus de 2’000 données ont été récoltées pour permettre de dresser le portrait du marché photovoltaïque (PV) suisse 2019. L’étude en question «Observation du marché photovoltaïque 2019» fait un bilan des coûts des installations PV et analyse les coûts globaux en tenant compte de tous les paramètres nécessaires à une réalisation. Weiterlesen
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Le 18e Congrès photovoltaïque national a eu lieu au SwissTech Convention Center à l’EPFL Lausanne les 12 et 13 mars 2020 dans un contexte très particulier, Coronavirus oblige. Un programme varié, couvrant aussi bien des sujets politiques que techniques, a permis des échanges intéressants entre les participants et de relever une fois de plus les défis et enjeux pour l’avenir dans le domaine du photovoltaïque. Weiterlesen
Depuis un peu plus d’une année, il existe au niveau de la Confédération un point de contact central pour ce qui concerne l’énergie éolienne. Le Guichet unique Energie éolienne est un service rattaché à l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) qui vise à coordonner toutes les questions qui concerne le domaine dans notre pays.
Katharina Meyer est coordinatrice du Guichet unique et durant cette première année de rodage, elle a déjà constaté un intérêt considérable pour l’énergie éolienne: «Nous avons reçu au travers du Guichet unique 47 demandes officielles. 42 pour des «évaluations techniques d’avant-projets» et 5 «demandes préalables» en lien avec des planifications cantonales». Ceci n’est que la pointe de l’iceberg, car presque quotidiennement des questions arrivent chez la spécialiste énergie éolienne de l’OFEN.
Le travail du Guichet unique Energie éolienne est ensuite de coordonner le traitement de toutes ces demandes avec les différents partenaires concernés que sont entre autres l’ARE, le DDPS, l’ESTI, MétéoSuisse, l’OFAC, l’OFCOM, l’OFEV et skyguide. Une tâche qui permet une meilleure vision globale de l’évolution du domaine de l’éolien en Suisse.
Le travail de Katharina Meyer ne s’arrête pas à la coordination des demandes, mais consiste aussi à veiller à ce que les exigences des différents offices soient légitimes et leurs prises de position justifiées afin d’avoir des réponses cohérentes. Afin d’affiner la ligne commune au sein de la Confédération des séances sont organisées. «Il est dans notre intérêt que les prises de positions donnent des informations claires et que la marge manœuvre des offices fédéraux soit utilisée en faveur de l’énergie éolienne», explique la coordinatrice.
«Après une année, nous pouvons encore améliorer le fonctionnement du Guichet unique. Il est nécessaire que tous les acteurs concernés aient le réflexe de passer par le guichet unique afin d’éviter du travail à double qui peut compliquer la coordination», souligne la spécialiste. Le Guichet unique étant un outil relativement nouveau, il sera encore amélioré ses prochaines années afin de répondre aux mieux aux attentes dans le domaine de l’énergie éolienne.
Retrouvez toutes les informations sur le Guichet unique Energie éolienne ici.
Fabien Lüthi, spécialiste en communication, OFEN
Décarboniser grâce à la digitalisation au menu du Swiss Green Energy Symposium
C’est à Winterthur qu’avait lieu, le 3 septembre dernier, la septième édition du Swiss Green Energy Symposium (SGES). Cet évènement rassemble tous les ans des curieux de tous horizons pour encourager le dialogue et la collaboration pour une résolution durable et équitable des divers enjeux sociétaux. Weiterlesen
L’année dernière, le nombre d’installations de chauffage suisses utilisant du bois a diminué de 2%, ce qui représente 11’500 installations en moins en une année. La baisse de l’utilisation de cette source d’énergie neutre en CO2 n’est pas inquiétante, car elle concerne principalement des petits modèles de chauffage dans les maisons individuelles. Weiterlesen
«Le thème de la récupération de la chaleur des sols avait été abordé dans le numéro 5/14 (page 12) du magazine energeia. Le professeur Lyesse Laloui présentait alors son programme de recherche. Cet article de l’EPFL présente l’évolution de cette technologie depuis celui paru dans energeia.»
Des chercheurs de l’EPFL sont parvenus à quantifier avec précision les échanges de chaleur dans un tunnel. En appliquant leurs calculs à la future ligne de métro M3 de Lausanne, ils ont estimé l’économie d’énergie que ferait la ville en équipant le tunnel d’un système géothermique. Il s’agirait d’une première mondiale.
Dans un tunnel abritant un train ou un métro, les échanges de chaleur sont nombreux. Lorsque le métro freine et accélère, par exemple, le tunnel connaît un pic de chaleur. Cet air chaud se mélange à l’air naturellement présent dans le tunnel et à la chaleur émanant du sol.
Le calcul de la chaleur provenant de l’air était jusqu’ici effectué de manière imprécise par les ingénieurs. Les chercheurs du Laboratoire de mécaniques des sols (LMS) de l’EPFL viennent de corriger ceci dans une étude parue dans la revue Applied Thermal Engineering. Les ingénieurs sont en effet parvenus à donner une estimation précise de ce coefficient-clé, appelé le coefficient de convection thermique.
Cette découverte ouvre la voie à l’exploitation d’un tunnel géothermique au bénéfice des bâtiments situés en surface. Les chercheurs ont d’ailleurs testé leurs calculs sur le cas du tunnel du futur métro lausannois, le M3, amené à relier la gare centrale au nord de la ville (quartier de la Blécherette).
Alimentation de 1500 appartements
«Nos recherches montrent qu’en utilisant 50 à 60% du tracé planifié, 60’000 m2 du tunnel pourraient être activés avec ce système géothermique et alimenter en chaleur 1500 appartements standards d’une taille moyenne de 80m2 et 4000 appartements Minergie», explique Margaux Peltier, assistante scientifique au LMS dont le projet de Master est à l’origine de la publication. Ce système a l’avantage de pouvoir stocker de la chaleur et la diffuser en temps voulu dans les logements. «La ville éviterait l’émission de 2 millions de tonnes de CO2 par an, comparé à un système de chauffage au gaz», ajoute la chercheuse dont le calcul n’a pas tenu compte des gares du métro ni du dépôt des rames, prévu au nord de la ville, qui pourraient aussi bénéficier de cette énergie.
Dans les infrastructures souterraines, la température de l’air tend à retrouver sa stabilité et à rejetter en surface la chaleur et la fraîcheur excédentaires. Ce rejet se traduit par des mouvements d’air chaud que l’on ressent parfois en passant près d’une bouche de métro. C’est ce phénomène physique que comptent exploiter les ingénieurs, en complément de la chaleur naturellement présente dans le terrain.
Concrètement, les chercheurs proposent d’introduire des tubes de plastique dans la structure en béton du tunnel du métro à intervalles réguliers et de les relier à une pompe à chaleur. Un fluide calorifique ou, tout simplement, de l’eau, serait ensuite introduit dans les tubes, à l’image d’un frigo. En introduisant de l’eau froide dans les tubes du tunnel durant l’hiver, c’est de l’eau chaude que le système rejettera en surface, et inversément durant l’été. L’équipement géothermique du tunnel présenterait un investissement et une énergie grise négligeables, précisent les chercheurs, pour une durée de vie allant de 50 à 100 ans. Seules les pompes à chaleur devraient être remplacées toutes les 25 ans.
Chauffage et climatisation
Une fois équipé, le tunnel aurait l’avantage de chauffer les appartements alentours en hiver, en assurant jusqu’à 80% des besoins énergétiques. Les besoins restants seraient complétés, idéalement, par une autre énergie renouvelable. En été, et c’est là la singularité de ces géostructures, les appartements pourraient aussi être refroidis par le système géothermique: «Le tunnel offrirait un système de chauffage et de climatisation très fiable toute l’année», indique Margaux Peltier, qui souligne que le cas lausannois offre un grand potentiel de climatisation. Le système pourrait notamment servir à refroidir la patinoire prévue dans le futur écoquartier «Métamorphose».
«Cette publication montre que la technologie des tunnels énergétiques est mature et que nous pourrions l’exploiter au niveau d’un quartier», précise Lyesse Laloui, directeur du LMS. «Reste à savoir si l’industrie suisse est prête à jouer le rôle de pionnière en la matière car seuls des tronçons-tests ont été exploités à ce jour dans le monde.» A noter que les chercheurs ont présenté les résultats de leur étude aux Services industriels de Lausanne, aux Transports Lausannois (TL), au Canton de Vaud, le maître d’œuvre du futur métro, et à la Ville de Lausanne.
Sandrine Perroud, Mediacom EPFL
L’article a été publié dans les actualités de l’EPFL en juin 2019
Image: EPFL
„Demain, le bâtiment deviendra une pièce centrale du système énergétique“
La Suisse consomme plus de 240 milliards de kWh chaque année, dont 40% sont imputables au patrimoine bâti. Rien d’étonnant donc à ce que l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) ait fait de son assainissement une priorité. Le point avec Benoît Revaz, son directeur.
Benoît Revaz, vous siégez depuis octobre 2016 à la tête de l’OFEN. Vous venez du monde de l’industrie électrique, est-ce que ce nouveau poste a changé votre façon d’aborder les questions énergétiques?
Oui, car les entreprises réfléchissent en trimestres, semestres ou années. A l’OFEN, nous sommes obligés de voir à plus long terme, d’envisager les choses en décennies et même au-delà, de manière à répondre à notre mandat constitutionnel. Celui-ci consiste, d’une part, à assurer un approvisionnement à la fois diversifié, sûr, économique et renouvelable; d’autre part, à veiller à ce que l’énergie soit utilisée de façon efficace.
Quels rôles l’Etat peut-il jouer à ces deux niveaux?
Le système suisse repose sur un principe fondamental: la subsidiarité. Nous l’appliquons de manière très stricte, intervenant uniquement dans les cas où l’économie n’est pas en mesure de réaliser l’une ou l’autre tâche, ou lorsqu’il s’avère nécessaire de poser un cadre.
Aujourd’hui, hélas, les mesures semblent insuffisantes pour atteindre les objectifs dans le domaine de l’efficacité énergétique des bâtiments, particulièrement en rénovation…
Nous visons une réduction de 45% de la consommation d’énergie finale d’ici 2050 sur l’ensemble du parc. Nous avons en outre des engagements internationaux. Pour les respecter, il est vrai qu’il faudra peut-être envisager des mesures supplémentaires. Mais je suis confiant, les innovations vont se poursuivre. Et surtout, nous disposons des compétences nécessaires pour y parvenir.
On est très loin des bâtiments autarciques dont on a tant parlé il y a dix ou quinze ans!
Ces projets ont eu le mérite de démontrer que l’autosuffisance est possible. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, nous misons sur l’interconnexion, que ce soit entre les bâtiments, les énergies ou les réseaux. La mobilité pourrait bien donner une nouvelle impulsion. Lorsque les véhicules électriques seront largement déployés sur le marché. Cela pourrait inciter les usagers à revoir leur consommation.
A vous entendre, on a l’impression que les enjeux se cristallisent autour du bâtiment…
Cela va plus loin: il devient une pièce centrale du système énergétique de demain. Ce n’est plus seulement un site qui consomme de l’énergie. Sa consommation peut devenir flexible, il peut interférer avec des réseaux pour l’augmenter ou la diminuer, il peut en produire, en stocker. C’est une évolution phénoménale par rapport à l’approche très statique qui prévalait jusqu’à présent. Sur le plan réglementaire, ce changement de paradigme exige réflexion, car le cadre existant a été développé à un moment où l’on n’envisageait pas les choses ainsi.
Propos recueillis par Sylvie Ulmann pour Swisspor SA
Retrouvez l’interview intégral dans la revue Kickoff 01/19 de Swisspor en français ou en allemand.
La 13ème édition du congrès suisse de l’électricité se déroule cette fin de semaine à Berne. De nombreux représentants du domaine de l’électricité se rencontrent pour découvrir des exposés captivants ou participer à des discussions animées. Benoît Revaz, directeur de l’Office fédéral de l’énergie, a participé à l’événement le premier jour. Sa présentation avait pour titre: «Ouverture du marché, pourquoi maintenant?». Weiterlesen
En Suisse quand on pense aux barrages, on les associe principalement à la production hydroélectrique ou encore à la gestion des crues. Il ne faut pas oublier que les premiers barrages, construits en Égypte et Mésopotamie, avaient comme but de gérer les eaux des rivières et garantir un approvisionnement d’eau pour l’agriculture les mois d’étiage. C’est cette utilisation des premiers barrages qui a permis la révolution verte et le fleurissement des anciennes civilisations. Dans un cadre de changement climatique et d’augmentation de la population mondiale, la construction de grands barrages dans les pays en voie de développement revient d’actualité. Weiterlesen
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