Quand le soleil, le vent et l’eau alimentent la montagne
Alors que les journées ensoleillées nous incitent à sortir prendre l’air, l’appel de la montagne nous motive à monter plus haut, à profiter des sentiers alpins dans un cadre à couper le souffle. Tout là-haut, les accès sont plus difficiles, les traces de la civilisation souvent quasi inexistantes et l’alimentation électrique n’en parlons même pas. Alors comment faire quand de nos jours la plupart de nos outils sont justement électriques?
Evidemment, on a tous envie de déconnecter, de se passer de nos appareils et gadgets, et de simplement profiter du paysage et des amis qui nous entourent. Pour les sites qui nous accueillent en altitudes, ces sites appelés «isolés» c’est plus compliqué: chalets ou refuges de montagne, gîtes d’alpages, exploitation ou mayens doivent assurer leur alimentation en électricité sans réseau électrique, de manière autonome.
Quelles sont leurs possibilités s’ils souhaitent alors se défaire du fossile, et se tourner vers une alimentation à la hauteur de l’environnement dans lequel ils se trouvent?
C’est ce que propose la nouvelle étude réalisée et publiée par SuisseEnergie, en collaboration avec le SPF à Rapperswil (institut pour la technique solaire), «Énergie renouvelable pour les exploitations d’alpages, les refuges et les auberges de montagne». Une étude publiée en allemand uniquement sous le titre: Erneuerbare Energie für Alpbetriebe, Berghütten und Berggastwirtschaften.
Un rapport très complet et un super point de départ pour se lancer dans un projet de réalisation: état de la situation actuelle, possibilités pour la substitution des sources d’énergie fossiles, notions de base, dimensionnements, aspects techniques, financiers, juridiques ou encore exemples concrets d’expériences réussies.
S’il faut vivre avec son temps et s’adapter aux technologies, il est également indispensable de respecter ce que la montagne et la nature ont à nous offrir, de la préserver et de trouver des solutions qui utilisent les ressources locales disponibles.
Joëlle Fahrni, section Energies renouvelables
Photo: Swissmilk
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