L’énergie au beau fixe
Noir et très technique : voici à quoi ressemble un module solaire typique. Depuis peu, les architectes et les constructeurs disposent d’un choix plus large et peuvent intégrer harmonieusement du photovoltaïque sur un bâtiment ou dans un quartier. De nouveaux matériaux produisant de l’électricité apparaissent.
La charmante maison en bois bleu à la lisière du village de Jegenstorf (BE) présente une esthétique particulière: les modules photovoltaïques sur la façade sont disposés de telle manière qu’on dirait qu’ils forment un visage. Mais si vous vous promenez plus loin dans les régions, vous verrez des installations photovoltaïques qui surprennent l’oeil et qui brillent au soleil, où la technologie, pour satisfaire à la stratégie énergétique 2050, semble prendre le dessus sur l’esthétique – de l’électricité propre avant la beauté. C’est maintenant de l’histoire ancienne. Les rayures typiques du PV laissent la place à des couleurs douces, des motifs et des images en noir ou en bleu foncé. Aujourd’hui, la majorité des toits suisses sont équipés de systèmes solaires avec des cellules mono- et polycristallines à base de silicium, le matériau semi-conducteur à partir duquel les puces informatiques sont également fabriquées. Ce n’est que récemment que de plus en plus de cellules solaires dans du verre ont été installées, en particulier sur les façades – bien connues depuis longtemps des calculatrices de poche et autres appareils fonctionnant à l’énergie solaire. En 2016, l’architecte René Schmid a été chargé par l’Umwelt Arena de revêtir de modules à couche mince toute la façade d’un immeuble d’habitation de Brütten (ZH) non raccordé au réseau électrique et de traiter spécialement ces modules afin que de jour ils apparaissent mats aux passants et aux conducteurs.
Retrouvez la suite de cet article paru dans le journal de l’énergie de SuisseEnergie à la page 8.
Bruno Habegger, pour SuisseEnergie
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