Tout d’abord il y a eu le Tempomat, vous savez le petit gadget automobile qui accélère à votre place tout en limitant les kilomètres à l’heure. Grâce à lui, adieu les soucis de radar et bonjour la conduite décontractée sur autoroute.
Ensuite sont arrivés les montres Polar et autres bracelets Fitbit, qui surveillent votre activité physique et vous encouragent à bruler des kilocalories. Avec eux, garder la trace de ses exploits sportifs et perdre des kilogrammes est devenu un jeu d’enfant.
Reste à trouver l’outil qui rendra l’énergie « compréhensible » au grand public et aidera à réduire les kilowatt-heures consommés par les ménages. Un dispositif qui augmentera le confort des logements tout en servant la cause de l’efficacité énergétique.
Dans le cadre du séminaire Smart Home 2016, organisé par Electrosuisse, l’Union suisse des installateurs-électriciens – USIE, l’Association suisse des revendeurs radio, tv et multimédia – VSRT et l’Initiative réseau bâtiment – IRB/GNI, les experts de la domotique ont fait le point sur les technologies, tendances et défis du domaine. Et dressé un constat assez surprenant : à l’heure des réseaux, du cloud, des tablettes et de la digitalisation totale, le bâtiment reste le dernier bastion non-connecté, un territoire que la vague « smart » n’a pas encore submergé. En effet, bien que de nombreuses technologies et produits soient disponibles sur le marché, les nouvelles constructions ne sont pas automatiquement dotées de fonctions intelligentes et les solutions domotiques restent trop souvent réservées à une élite ou à quelques passionnés de technologie. Il semblerait que les barrières à la propagation de la domotique soient moins d’ordre technique, que liées à la méconnaissance du sujet des maîtres d’ouvrages et des architectes et à la complexité du dialogue entre les corps de métiers qui conçoivent et construisent les maisons.
Mais il ne fait aucun doute, au vu des solutions innovantes qui font leur apparition sur le marché la démocratisation de la domotique n’est qu’une question de temps. Reste à savoir si des incitations ou même des réglementations visant à améliorer l’efficacité énergétique des ménages pourraient en accélérer le tempo?
Le séminaire a été pour moi l’occasion de recevoir en une après-midi un condensé d’informations sur le sujet, de l’introduction théorique à la présentation de produits (en exposition) en passant par des témoignages de professionnels (intégrateurs systèmes) ou de propriétaires de maison intelligentes. Et les discussions avec divers intervenants m’ont conforté dans l’opinion que l’automatisation des bâtiments est une des clés pour limiter les kilowatt-heures dans l’habitat de demain.
Mihaela Grigorie, section Appareils et appels d’offres publics
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