La centrale nucléaire de Fessenheim tire la prise
La centrale nucléaire de Fessenheim se trouve au portes de Bâle le long du Rhin. Depuis mardi dernier, elle ne produit plus d’électricité après 43 ans de services. Durant les prochaines années, la centrale française sera démantelée à l’instar de celle de Mühleberg en Suisse.
Les deux réacteurs proches de la Suisse ont été au cœur d’échanges entre l’OFEN ou le DETEC et le ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES), qui s’occupe du domaine de l’énergie en France voisine. Le plus souvent en lien avec des préoccupations sécuritaires de la part des cantons riverains de la France. Encore plus depuis l’accident de Fukushima.
Dans sa programmation pluriannuelle de l’énergie (dès la page 28), la France vise à ne produire plus que 50% de son électricité à l’aide de l’énergie nucléaire en 2035. Actuellement la part et d’environ 70%. Pour cela, environ 14 réacteurs seront arrêtés. Mais un nouveau réacteur de «3ème génération plus» devraient être mis en service du côté de Flamanville pour renouveler le parc nucléaire sur la durée.
Jusqu’en 2017, des fournisseurs d’énergies suisses disposaient de contrat de livraison avec la centrale de Fessenheim. Dans ce cas, l’arrêt de la centrale ne joue plus un rôle direct dans le cadre de l’approvisionnement en électricité de la Suisse.
Cette semaine, un autre pays européen a vécu un changement marquant dans sa production d’électricité. L’Espagne a en effet arrêté la moitié de ses centrales à charbon le 30 juin. Un pas important pour ce pays qui vise 35% d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2035. La raison de ces arrêts s’explique aussi par la non-mise en conformité des usines avec les directives européennes sur les émissions industrielles.
Fabien Lüthi, Communication OFEN
Programmation pluriannuelle de l’énergie en 4 pages
Image: Florival_fr, wikipedia
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