Encore une idée de génie pour sauver la planète : séquestrer le CO2 émis par nos chaudières ou par nos véhicules à moteur thermique dans le… coca-cola !
Une idée pas si farfelue en réalité. Certes, cette méthode ne suffirait pas elle seule à régler le problème climatique (le carbone stocké étant, après « combustion » par un organisme vivant quel qu’il soit, tôt ou tard à nouveau libéré dans l’environnement…). Mais elle contribuerait du moins à fermer une partie du cycle du carbone (plusieurs millions de tonnes de gaz carbonique sont en effet utilisées chaque année par l’industrie agro-alimentaire).
C’est une piste similaire qui est envisagée dans le domaine des carburants, avec la perspective se dessinant aujourd’hui de capter le CO2 atmosphérique et de le (re-)transformer par la suite en carburant de synthèse. Et c’est dans ce contexte qu’intervient l’entreprise Climeworks, spin-off de l’EPFZ. Afin d’éprouver sa technologie dans un environnement réel, celle-ci va déployer, avec le soutien de l’OFEN, une installation pilote de captage du CO2 sur le site de l’usine d’exploitation de déchets KEZO à Hinwil. Les modules Climeworks aspirent l’air ambiant et en extraient le dioxyde de carbone par un procédé d’adsorption/désorption. L’usine KEZO fournit la chaleur nécessaire à activer la désorption du gaz, qui peut ensuite être stocké. Première mondiale et cerise sur le gâteau (!), ce CO2 ultra-pur trouvera une nouvelle utilité dans les serres voisines de l’exploitant Gebrüder Meier SA, où il servira à… favoriser la croissance de légumes et salades en soutenant le processus de photosynthèse. Vous avez dit salades?
Yasmine Calisesi, section Cleantech
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