,

Tassement des marchés des énergies fossiles en 2014


Quatre fois par année l’OFEN publie un rapport sur l’évolution des marchés des énergies fossiles. La nouvelle version vient de paraître. Voici un court aperçu de son contenu:

  • L’an passé, la demande de pétrole n’a progressé globalement que de 0.7% selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE). Avec +2.2%, la hausse enregistrée du côté de l’offre a été trois fois plus élevée, ce qui explique pour une bonne part la chute de près de 60% des prix du pétrole brut enregistrée entre juin 2014 et mi-janvier 2015. L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) table également pour 2015 avec offre excédentaire de pétrole d’environ 1 million de barils/jour (mbj), ce qui devrait maintenir la pression sur les prix.
  • En 2014, les prix du GNL sur le marché asiatique ont chuté de moitié en raison d’une d’offre excédentaire. La baisse devrait se poursuivre en 2015 et la Commission européenne s’attend à ce qu’elle s’étende au marché européen, sur lequel les contrats à long terme indexés sur les prix pétroliers jouent encore un rôle prépondérant.
  • Le temps en Suisse a été nettement plus clément l’an passé qu’en 2013, à l’exception de juillet et août. La diminution de 20% des degrés-jours de chauffage (DJC) s’est traduite par une baisse de même ampleur de la consommation de combustibles fossiles. La demande de carburants routiers a également reculé, en raison principalement d’un été particulièrement maussade.
  • Depuis 2002, les produits pétroliers ont nettement renchéri en Suisse. Néanmoins, en 2014, l’essence restait moins chère chez nous que dans la plupart des pays européens membres de l’OCDE (notamment l’Italie, l’Allemagne et la France). Quant au mazout, seuls quatre pays européens membres de l’OCDE enregistraient des prix meilleur marché qu’en Suisse au troisième trimestre 2014 : le Luxembourg, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Belgique. Ce classement devrait toutefois changer en 2015, suite à l’abandon en janvier par la BNS du cours plancher de 1.20 franc pour 1 euro. En effet, cette mesure a entrainé un renchérissement des prix des produits pétroliers sur notre marché, comparés à ceux pratiqués dans la zone euro.

Pour en savoir plus et lire le rapport complet, en français et en allemand, rendez-vous ici.

Vincent Beuret, section Approvisionnement énergétique et monitoring

0 Kommentare

Dein Kommentar

An Diskussion beteiligen?
Hinterlassen Sie uns Ihren Kommentar!

Schreiben Sie einen Kommentar

Ihre E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert

Diese Website verwendet Akismet, um Spam zu reduzieren. Erfahren Sie mehr darüber, wie Ihre Kommentardaten verarbeitet werden .